Samedi 17 avril 2021 a eu lieu en ligne la commémoration du 78e anniversaire du soulèvement du Ghetto de Varsovie, moment chaque année riche en émotions, et auquel la distance a donné une solennité supplémentaire.
Cette année, Yitskhok Niborski nous a présenté un choix de textes, lus ou chantés à plusieurs voix (Batia Baum, Arnaud Bikard, Nadia Déhan-Rotschild, Valentina Fedchenko, Shahar Fineberg, Leyele Fisbein, Michel Fisbein, Tal Hever-Chybowski, Annick Prime-Margules, Michèle Tauber, Reyze Turner), en yiddish et en traduction française, ayant pour thème : Les enfants et les jeunes.
À toutes celles et ceux qui n’ont pu y assister, à toutes celles et ceux qui étaient présents et voudraient revivre ce moment, nous sommes heureux d’offrir cet enregistrement.
Yidish-farshparung II, le retour du confinement en mode yiddish et vous vous dites, ça recommence, vous ne supportez plus le zoom… Alors pour vous consoler, vous distraire, et vous redonnez l’envie, regardez quelques unes des vidéos reçues cet été à la suite de notre concours « Mayn yidish-farshparung »…
Pour commencer une vidéo envoyée par la classe de débutants de Sharon Bar-Kochva :
Durant ces derniers mois, alors que nos activités en présentiel ont dû être interrompues, les ateliers de Shura Lipovsky, qui réunissent chaque année plusieurs dizaines d’enthousiastes à la Maison de la culture yiddish, ont continué à vivre en numérique. Même s’il n’a pas été facile de s’adapter au nouveau format, les participants ont été ravis de se retrouver car beaucoup avaient le besoin et l’envie d’échanges. En témoignent ces quelques lignes, extraites de nombreux mails :
Merci d’avoir permis cette rencontre à une voix parmi tous ces visages familiers sous forme de vignettes, dans une chaleureuse énergie…
Merci à Shura et à vous de nous relier au chant et à la VIE malgré tout ce qui se passe en ce moment
B. C.
C’était si bon de renouer, de réentendre vos voix, de retrouver des visages amis. Mon écran de portable permettait peu mais j’entendais, j’écoutais, je chantais… […] Merci pour ce partage, cet ensemble si lointain et si proche en même temps.
Je me suis préparée, ai balayé la maison (ça m’a donné la force de le faire ? !), cueilli une rose rouge, allumé une bougie, sorti la vodka et le petit verre… Tout était prêt pour me relier aux vendredis de Voix méditative à la MCY, sauf ma confiance en mon savoir technologique du Zoom…
Je suis éblouie, cela s’est magnifiquement passé. Et voir les visages, les sourires, votre enthousiasme… de l’humain en Zoom, à peine croyable !!!
C. B-G.
C’était FORMIDABLE !
Je suis toubib et j’ai travaillé tout le temps. Donc là, c’était un très agréable moment pour moi !!!
J’ai rencontré pour la 1ere fois Shura à Paris il y a 3 ans, à l’université d’été. Sa voix, son sourire et la facilité qu’elle nous a donné pour chanter m’ont enchantée…
C’est vrai que cela est très différent quand on ne fait que se voir sur un écran, mais cela ne m’a pas gênée. J’ai chanté chez moi avec plaisir et puis… j’adore les nigunim.
Mille mercis. Très belle idée pour nous mettre du baume au coeur !
Ce qui est sûr, c’est que je m’inscrirai à la rentrée !
F. T.
Si les conditions sanitaires le permettent, les activités de Shura Lipovsky reprendront à la MCY en octobre prochain. Et pour vous donner une idée du travail de la chorale Tshiribim, voici un extrait de sa prestation au Festival des chorales juives d’Amsterdam : la chanson “Hulyet, hulyet, beyze vintn” d’Avrom Reyzen :
Lana Kupiec, étudiante en deuxième année (!) de yiddish à la MCY, nous offre ce très beau conte « Perele ».
Quel talent et quelle plume ! Peut-être celles et ceux qui ont étudié le yiddish avec la méthode de Nadia Déhan-Rotschild et Yitskhok Niborski reconnaitront-ils les toutes premières phrases de « Bebele »… Mais c’est une autre histoire !
Un grand bravo et tous nos remerciements à Lana, yasher-koyekhLana un asheynem dank !
Vous pouvez lire le texte et en même temps écouter l’enregistrement de Sharon Bar-Kochva.
Aujourd’hui, nous vous proposons le cabaret en l’honneur de Mendele Moykher-Sforim présenté à la Maison de la culture yiddish à l’occasion du centième anniversaire de la mort de l’écrivain (en 2017). Mise en espace et en musique d’extraits du roman Masoes Binyomen Hashlishi (Les voyages de Benjamin III) selon la version dramatisée de Shloyme Bastomski. Avec Sharon Bar-Kochva (mise en scène), Valentina Fedchenko, Tal Hever-Chybowski et Annick Prime Margules. Accompagnement musical et montage de la vidéo : Bastien Hartmann. Le cabaret est entièrement en yiddish, à l’exception de quelques phrases que nous vous laissons découvrir par vous-mêmes… À voir ou à revoir confortablement installé dans votre fauteuil, nous vous souhaitons autant de plaisir que nos comédiens ont eu à préparer et jouer ce spectacle.
Nous avons hâte de vous accueillir à nouveau dans la salle de lecture de la Bibliothèque Medem, dès le début septembre. Pour patienter, la Bibliothèque Medem vous ouvre ses portes de manière éphémère. Natalia Krynicka vous présente dans cet enregistrement en date du 1er février 2020, les différentes périodes de l’œuvre d’Aaron Zeitlin à travers les éditions successives de ses pièces de théâtre. Virtuose dans les formes, multiple dans son contenu, l’œuvre d’Aaron Zeitlin donne parfois l’impression d’une écriture extrêmement facile. Mais l’auteur, exigeant et attentif à l’évolution de sa vision du monde, remettait souvent l’ouvrage sur le métier…
Samedi 1er février dernier, nous avons assisté à la Maison de la culture yiddish à une conférence inédite et déconcertante de Tal Hever-Chybowski dans le cadre de la saison Zeitlin. Son thème ? Aaron Zeitlin et la parapsychologie !
Au début du XXe siècle, la pensée prédominante en Occident (parmi les Juifs également) mettait au centre de tout la science empirique et la matière comme seule réalité. Aaron Zeitlin, qui se voulait héritier de la tradition mystique de la Kabbale, se définit lui aussi comme un poète réaliste, à cela près que pour lui la seule véritable réalité est l’esprit, et la matière n’en est pas l’antithèse mais une manifestation parmi d’autres. Il passa sa vie à rassembler des témoignages de cette « autre réalité ». De théologiens comme Swedenborg, d’écrivains comme Wordsworth, Dostoïevski, Bialik ou Proust… D’innombrables publications lui fournirent un vaste corpus de cas de clairvoyance, de précognition, de télépathie, de passé revécu etc., qui lui permit de soutenir avec brio les thèses spiritualistes et de l’existence d’une âme individuelle immortelle.
Il y a quelques semaines, nous vous avions proposé de réécouter le cycle de conférences « Écrire la catastrophe » et vous avions redirigés vers les cinq premières rencontres. Voici à présent les quatre dernières.
Dans le cadre du programme des résidences d’écrivains en Île-de-France, l’écrivaine Cécile Wajsbrot avait passé dix mois en résidence à la Maison de la culture yiddish. Elle avait conçu et animé neuf rencontres avec des auteurs contemporains sur l’écriture de la catastrophe, en proposant aux intervenants et au public la réflexion suivante :
Réfléchir ensemble à ces notions : la catastrophe, l’écart entre témoignage et fiction, l’autorisation à la fiction pour traiter d’événements dont le témoignage seul semble pouvoir rendre compte. Avec, en archétype, les camps d’extermination mais aussi le recours à d’autres catastrophes, même si elles ne furent pas aussi radicales. Tout cela à travers la littérature.
Voici les liens pour voir ou revoir les quatre dernières réunions de ce cycle :
Samedi 16 mai nous avons commémoré en ligne le 104e Anniversaire de la mort de Sholem-Aleykhem. Après la lecture du testament et de l’épitaphe de l’écrivain par Nicole Wajeman, Sharon Bar-Kochva a présenté la traduction française récemment publiée du roman Étoiles vagabondes (Le Tripode, mars 2020) et dialogué avec le traducteur Jean Spector. Puis les comédiens Macha Fogel, Hershl Grant et Laurent d’Aumale nous ont régalé d’une lecture bilingue d’extraits du roman.
À toutes celles et ceux qui n’ont pu assister à cet hommage, à toutes celles et ceux qui étaient présents et voudraient revivre ce moment, nous sommes heureux d’offrir l’enregistrement de la soirée.
Comme tous les ans, fidèles au souhait exprimé par le grand écrivain dans son testament, nous nous réunirons pour le plaisir d’entendre des lectures de ses œuvres. Cette fois nous présenterons la traduction française récemment publiée de son truculent roman Étoiles vagabondes (Le Tripode, mars 2020). Introduction : Nicole Wajeman. Dialogue entre le traducteur Jean Spector et Sharon Bar-Kochva. Lectures : Macha Fogel, Hershl Grant et Laurent d’Aumale.
La réunion se déroulera en visio-conférence Zoom. Inscrivez-vous pour recevoir les informations et le lien de connexion (entrée libre).