Des cadeaux pour Hanouca – Khanuke-matones !

C’est aujourd’hui le premier jour de Khanuke, la Maison de la culture yiddish est heureuse de vous offrir à cette occasion, et comme le veut la tradition, des petits Khanuke-matones, des petits cadeaux… Et pour commencer quoi de mieux qu’un peu de lecture, voici donc :

« Khanuke-gelt » de Sholem-Aleykhem, accompagné d’un petit glossaire proposé par Annick-Prime Margules. Cliquez ici pour le télécharger.

Et les premières pages en yiddish et en français  de  « Le Khanuke d’un jeune écrivain » de Yitskhok-Leybush Peretz, proposé par Yitskhok Niborski. Téléchargez le pdf ici.

Enfin, pour nous retrouver tous ensemble, nous vous proposons, le dimanche 13 décembre deux activités avec entrée libre :
– à 16h, Khanuke en ligne à suivre en famille, avec la Kindershul et les Klezmorimlekh
– à 20h, une séance exceptionnelle de Yiddish connection consacrée à Khanuke !

Nos bibliothécaires recommandent… Les Archives Alter Kacyzne

Vous avez peut-être déjà consulté des livres ou des périodiques à la Bibliothèque Medem, mais saviez-vous que son fonds englobe également des archives d’institutions, d’écrivains et d’autres acteurs culturels yiddish ? Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir les archives qui nous ont été léguées par Shulamis Kacyzne, la fille de l’écrivain et photographe Alter Kacyzne (1885–1941). Elles ont été numérisées et se trouvent sur le catalogue rachelnet.net du Réseau européen des bibliothèques judaica hebraica, dont la Bibliothèque Medem est une des fondatrices.

Cliquez ici pour commencer l’exploration de cette riche collection en plusieurs langues !

Extraits de L’Anneau magique de Mendele Moykher-Sforim

Aujourd’hui, nous vous invitons à faire connaissance avec L’Anneau magique (Éditions Bibliothèque Medem, 2019), chef-d’œuvre de Mendele Moykher-Sforim, magistralement traduit par Batia Baum (Grand Prix de la traduction SGDL). Dans les extraits choisis, le lecteur apprend l’existence de ce fameux anneau magique dont rêvent le jeune héros, Hershele, et tout Kabtsansk, sa bourgade natale. Pour encore mieux apprécier la traduction et les difficultés auxquelles la traductrice a dû faire face, vous pouvez lire l’original yiddish à la fin du document. Ceux qui souhaiteraient accompagner Hershele dans son apprentissage de la vie, et explorer un panorama complexe de la société juive de l’Empire tsariste au XIXe siècle, peuvent commander la version papier ou le livre électronique du roman.

« Kapores », de Sholem-Aleykhem : végétarisme ou allégorie ?

Voici les deux premiers chapitres de la nouvelle « Kapores » de Sholem-Aleykhem, un véritable joyau littéraire datant de 1903, mettant en scène une rébellion de volailles contre leur sacrifice rituel la veille de Yom Kippour (le Grand Pardon). Mais de quoi parle l’auteur au juste ? Est-ce un plaidoyer pour le végétarisme, une critique de la tradition, une voix de protestation contre le pogrome de Kichinev survenu la même année, une satire contre les mouvements révolutionnaires ou bien des réflexions amères sur l’impossibilité de comprendre l’Autre et de changer l’ordre des choses ? Faites-vous votre propre opinion en lisant le début de la nouvelle, en original yiddish (dont nous vous proposons une version annotée tirée du n° 107 du bulletin Der Yidisher Tam-Tam) et dans la traduction française de Nadia Déhan-Rotschild. Vous trouverez le texte entier dans Des volailles et des hommes/Mentshn un oyfes (Éditions Bibliothèque Medem, coll. « yiddish.minibilingues », 2016).

Avrom Sutzkever, poète et croquiste

Dans le cadre de notre projet numérique « Passages », dédié à l’archivage et à la mise en valeur de la vie culturelle yiddish en France après la guerre et jusqu’en 2000, nous sommes fiers de vous présenter cette lettre quelque peu insolite du poète Avrom Sutzkever (1913-2010) à l’écrivain Hersh Perlmuter, datée 28 septembre 1964. En bas à droite, à côté de sa signature, l’auteur a dessiné son autoportrait. Le projet « Passages » donnera lieu à une exposition virtuelle.

Texte yiddish :

28סטן סעפּטעמבער 1964

טײַערער הערש

מײַנע בריוולעך האָט איר מסתּמא דערהאַלטן –  וווּנדערט מיר, וואָס כ’האָב שוין לאַנג ניט געהערט פֿון אײַך. אויב אַלץ וועט גיין כּשורה – וועלן מיר זיך באַגעגענען אין פּאַריז דעם 13טן אָקטאָבער. זײַט אַזוי גוט און באַשטעלט פֿאַר מיר אַ דאַטע אין מײַן אַלטן האָטעל אויף רי בעראַנזשע – לוקסאָר.

מיט ליבשאַפֿט צו אײַך און פֿעלעשי

אײַער
סוצקעווער

Traduction française :

Le 28 septembre 1964

Cher Hersh,

Vous avez probablement reçu mes lettres, je suis donc étonné de ne pas avoir eu de vos nouvelles depuis longtemps. Si tout va bien, nous allons nous rencontrer à Paris le 13 octobre. S’il vous plait, réservez-moi une chambre dans mon ancien hôtel rue Béranger, le Luxor.

Avec mes amitiés à vous et Feleshi,

Votre
Sutzkever

Une sélection de blagues du Tam-tam

« Le rire est bon pour la santé, les médecins ordonnent de rire », comme le disait Sholem-Aleykhem. C’est pour quoi nous partageons avec vous une sélection de blagues tirées de notre publication pour étudiants en yiddish, « Der yidisher tam-tam ». Cliquez ici pour télécharger le PDF et commencez le traitement !

Chant de la dernière Internationale

Voici venu le 1er Mai. Nous avons le plaisir de partager avec vous à cette occasion le « Chant de la dernière Internationale » (« Lid fun letstn internatsyonal ») d’Aaron Zeitlin dans la traduction inédite de Batia Baum.

Le grand Y. L. Peretz (1852-1915) fut le premier écrivain yiddish qui, dès 1906, a mis en garde contre un combat social, qui se limiterait aux besoins matériels, en ignorant sa dimension spirituelle. Le poète mystique Aaron Zeitlin (1898-1973) s’inspire de cette même idée pour écrire en 1931 ce poème vibrant, véritable vision messianique qui élève le souffle révolutionnaire de Mai.

Ce poème fera partie du recueil de poésie d’Aaron Zeitlin que les Éditions Bibliothèque Medem publieront fin 2020 dans la traduction de Batia Baum.

Nous remercions chaleureusement Daniel Kahn et Psoy Korolenko de nous avoir permis de partager avec vous leur interprétation bilingue (yiddish-anglais) de ce texte.

Continuer la lecture de « Chant de la dernière Internationale »

Une Haggadah « un peu différente des autres »

Ne pouvant cette année nous retrouver autour de la table pour célébrer avec vous le deuxième soir de Pessah comme nous en avions pris la douce habitude, nous partageons avec vous cette Hagode 2020, « un peu différente des autres », et conçue pour nous par Annick Prime-Margules. Vous y trouverez quelques clins d’œil à la situation actuelle… Amusez-vous à les chercher ! Toute l’équipe de la Maison de la culture yiddish vous souhaite de bonnes fêtes ! A gut-yontev !

Nos Éditions vous offrent deux récits d’Avrom Reyzen

Avrom Reyzen

Il est jeudi, retrouvez Avrom Reyzen et ses héros dans votre salon : les deux textes que nous vous proposons sont tirés du recueil bilingue yiddish-français d’Avrom Reyzen, L’Homme qui causa la chute du Temple et autres nouvelles d’un monde branlant / Der Yid vos hot khorev gemakht dem templ un andere dertseylungen fun a tseshoklter velt, traduit par Nadia Déhan-Rotschild et publié par les Éditions Bibliothèque Medem de la Maison de la culture yiddish (2018). Écrites il y a plus de cent ans, ces deux nouvelles sont une lecture parfaite pour notre époque incertaine. « Ça branle ! » étonne par sa forme concise et son image poignante, tandis que « Le Prolétaire » donne un regard loin des clichés sur la vie juive au début du XXe siècle, et sur la période entre Pourim et Pessah que nous vivons en ce moment. Bonne lecture !

Téléchargez les deux récits en format PDF en cliquant ici.